Appelées aussi e-cigarettes, les cigarettes électroniques ont étés lancées en Chine en 2004. et sont aujourdhui commercialisées dans de nombreux pays : Brésil,Canada, Royaume-Uni, Suède... À lheure dInternet, on peut évidemment sen procurer dans le monde entier, y compris en France...
Ce ne sont pas des substituts
Les enterprises qui vendent ces cigarettes nouvelle génération les présentent généralement comme des substituts nicotiniques, sous-entendant ou annonçant même sans retenue quil sagirait dun traitement de sevrage. Or, lorsquil sagit dun produit ou dun médicament de ce type, ce dernier doit passer de nombreuses épreuves : tests defficacité et de non-toxicité en particulier ... pour les cigarettes électroniques , rien de tel nexiste pour le moment.
Le désaveu de lOMS
Pour vendre leurs cigarettes électroniques en tant que substituts, certaines sociétés se réferent même à lOrganisation Mondiale de la Santé. lOMS a récemment réagi, par la voix de son sous-directeur général chargé des maladies non-transmissibles et de la santé mentale, le Dr Ala Alwan : << La cigarettes électronique na pas fait ses preuves en tant que substitut nicotinique ; lOMS ne dispose pas déléments scientifiques permettant de confirmer linnocuité et lefficacité du produit; les entreprises qui la commercialisent doivent immédiatement retirer de leurs sites Web et autres matériels dinformation toute indication laissant supposer que lOMS considère ce type de cigarettes comme un moyen efficace et sûr de sevrage tabagique >>.
Des additifs chimiques dangereux
Les cigarettes électroniques ressemblent à de vraies cigarettes : elles se composent dun tube dacier inoxydable comportant un réservoir de nicotine liquide. Lutilisateur naspire pas de fumée, mais de la vapeur deau dégagée par un aérosol nicotinique ; une diode lumineuse située à lextrémité simule une fausse combustion.
Pour le moment, non seulement il nexiste aucune étude pouvant metre en avant un intérêt de ce système dans le sevrage tabagique, mais les cigarettes électroniques contiennent des additifs chimiques qui pourraient être dangereux.
En France, le instances officielles recommandent la plus grande prudence à légard de ces produits, en particulier chez les femmes qui allaitent, en raison de la toxicité de certaines substances et de labsence de données relatives à leur passage dans le lait maternel.
Reconnaissons le seul avantage qui nait pas besoin détude pour être confirmé : ces nouvelles cigarettes nentraînent pas de tabagisme passif !
Daprès un Document publié par TV MAGAZINE SANTÉ.
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